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Femme de l'être
Nom d’utilisateur:
Marguerite-Duras
Localisation:
Paris (France)
Dates:
1914-1996
Sexe:
Femme
Oeuvres:
Les Impudents
La Vie tranquille
Un barrage contre le Pacifique
Le Marin de Gibraltar
Les Petits Chevaux de Tarquinia
Des journées entières dans les arbres
Le Square
Moderato cantabile
Dix heures et demie du soir en été
L'Après-midi de Monsieur Andesmas
Le Ravissement de Lol V. Stein
Le Vice-Consul
L'Amante anglaise
Détruire, dit-elle
Abahn Sabana David
Ah ! Ernesto, conte pour enfants
L'Amour
Vera Baxter ou les Plages de l'Atlantique
L'Homme assis dans le couloir
L'Homme atlantique
La Maladie de la mort
L'Amant
La Douleur
Les Yeux bleus, cheveux noirs
La Pute de la côte normande
Emily L.
La Pluie d'été
L'Amant de la Chine du Nord
Yann Andréa Steiner
Écrire
Les Viaducs de la Seine-et-Oise
Miracle en Alabama
Les Eaux et Forêts
Le Square
La Musica
L'Amante anglaise
Suzanna Andler
Des journées entières dans les arbres
Yes, peut-être
Le Shaga
Un homme est venu me voir
India Song
L'Éden Cinéma
Agatha
Savannah Bay
La Bête dans la jungle
Les Papiers d'Aspern
La Danse de mort
Le Théâtre de l’amante anglaise
Vera Baxter
L'Éden Cinéma
Home
La Mouette
Citations:
" Elle voulait échapper au mur où elle risquait d'être prisonnière du sable et du ciment qui se déposaient sur ce mur avec l'humidité du parc. J'ai regardé comment une mouche ça mourait ; ça a été long. Elle se débattait contre la mort ; ça a peut-être duré entre dix et quinze minutes et puis ça s'est arrêté. La vie avait dû s'arrêter. Je suis restée pour voir encore. La mouche est restée contre le mur comme je l'avais vue, comme scellé à lui..."
( Écrire )
" Je reste souvent ainsi seule dans ces endroits calmes et vides. Longtemps. Et c'est dans ce silence-là, ce jour-là, que tout à coup j'ai vu et entendu à ras du mur, très près de moi, les dernières minutes de la vie d'une mouche ordinaire."
( Écrire )
" Je me suis assise par terre pour ne pas l'effrayer.
Je n'ai plus bougé. J'étais seule avec elle dans toute l'étendue de la maison. Je n'avais jamais pensé aux mouches jusque-là, sauf sans doute pour les maudire. Comme vous. J'ai été élevée comme vous dans l'horreur de cette calamité du monde entier, celle qui amenait la peste et le choléra. Je me suis approchée pour la regarder mourir."
( Écrire )
“Aucun amour au monde ne peut tenir lieu de l'amour, il n'y a rien à faire.”
(Les Petits chevaux de Tarquinia)
" On croit que, lorsqu'une chose finit, une autre recommence tout de suite. Non. Entre les deux, c'est la pagaille..." *
" Personne n’a jamais écrit à deux voix.
" La solitude, ça veut dire aussi : Ou la mort, ou le livre."
" L’écriture ne m’a jamais quittée. Si je n’avais pas écrit je serais devenue une incurable de l’alcool."
" Je crois aussi que sans ce doute premier du geste vers l’écriture il n’y a pas de solitude."
" La connaissance qu'a un seul homme de la faute de cent autres ne lui sert à rien."
" Il n'y a rien de plus dégoûtant qu'un bijou. Ça ne sert à rien. Et ceux qui les portent n'en ont pas besoin, moins besoin que n'importe qui."
" La mort baptise aussi."
" Il n’y a pas deux façons de quitter sa mère."
Pourquoi une maternité ne serait-elle pas mal venue ? Pourquoi la naissance d'une mère par la venue de l'enfant ne serait-elle pas ratée elle aussi ?
Je n'aime pas quand on doit deviner tout seul ce que peuvent bien avoir les gens.
Quand on les prend jeunes, on peut en faire les compagnes les plus dévouées, les collaboratrices les plus sûres.
Même la guerre est quotidienne.
Il faut éviter de penser à ces difficultés que présente le monde, quelquefois. Sans ça, il deviendrait tout à fait irrespirable.
La confirmation de la tristesse est une consolation.
La passion reste en suspens dans le monde, prête à traverser les gens qui veulent bien se laisser traverser par elle.
On est tous pareils, tous les gens d'argent. Il suffit de commencer à en gagner.
Écrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit.
Il reste toujours quelque chose de l'enfance, toujours...
On ne trouve pas la solitude, on la fait..."
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C'est une merveille, à mon âge, d'ignorer l'avenir...
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