Machiavel a écrit:" La forme des gouvernements est de fort peu d'importance,
quoique des gens à demi-cultivés pensent autrement. "
" Gouverner c'est mettre vos sujets hors d'état
de vous nuire, et même d'y penser..."
" Dans le gouvernement comme dans le corps humain,
les maladies les plus graves viennent de la tête..."
Pline le Jeune
Faire Vivre et laisser mourir...
Le problème Politique général n'est-il pas celui de la Vérité ?
Comment lier l'une à l'autre la façon de partager le vrai et le
faux et la manière de se gouverner soi-même et les autres ?
Et, s'il est vrai que tu fus un des rares - et c'était là sans doute
le scandale de ton "cynisme" - à penser le pouvoir du Prince en
termes de rapports de force, peut-être faut-il faire un pas de plus,
se passer du personnage du Prince, et déchiffrer les mécanismes de
pouvoir à partir d'une stratégie immanente aux rapports de force...
C'est dans ce champs des rapports de force qu'il faut tenter d'analyser
les mécanismes de pouvoir. Ainsi, on échappera à ce système
Souverain-Loi qui a si longtemps fasciné la pensée politique...
L’Homme, pendant des millénaires, est resté ce qu’il était
pour Aristote : un animal vivant et de plus capable d’une existence
politique ; l’Homme moderne est un animal dans la politique
duquel sa vie d’être vivant est en question...
La Philosophie antique nous apprenait à accepter
notre mort. La Philosophie moderne, la mort des autres...
Il est laid d'être punissable, mais peu glorieux de punir...
Les Gouvernements vont reprendre
le Ppouvoir absolu au nom de la Santé...
S'il est vrai que, tant que le problème du pouvoir se fondait dans la
théorie de la souveraineté, en face de la souveraineté ne pouvait pas
exister l'Homme, mais seulement la notion juridique de sujet de droit.
A partir du moment, au contraire, où comme vis-à-vis non pas de la
souveraineté, mais du gouvernement, de l'art de Gouverner, on a eu
la Population, je crois que l'on peut dire que l'homme a été à la
Population ce que le Sujet de droit avait été au Souverain...
" La peur prépare à tout accepter..."
Giorgio Agamben
Le problème Politique général n'est-il pas celui de la Vérité ?
Comment lier l'une à l'autre la façon de partager le vrai et le
faux et la manière de se gouverner soi-même et les autres ?
Et, s'il est vrai que tu fus un des rares - et c'était là sans doute
le scandale de ton "cynisme" - à penser le pouvoir du Prince en
termes de rapports de force, peut-être faut-il faire un pas de plus,
se passer du personnage du Prince, et déchiffrer les mécanismes de
pouvoir à partir d'une stratégie immanente aux rapports de force...
C'est dans ce champs des rapports de force qu'il faut tenter d'analyser
les mécanismes de pouvoir. Ainsi, on échappera à ce système
Souverain-Loi qui a si longtemps fasciné la pensée politique...
L’Homme, pendant des millénaires, est resté ce qu’il était
pour Aristote : un animal vivant et de plus capable d’une existence
politique ; l’Homme moderne est un animal dans la politique
duquel sa vie d’être vivant est en question...
La Philosophie antique nous apprenait à accepter
notre mort. La Philosophie moderne, la mort des autres...
Il est laid d'être punissable, mais peu glorieux de punir...
Les Gouvernements vont reprendre
le Ppouvoir absolu au nom de la Santé...
S'il est vrai que, tant que le problème du pouvoir se fondait dans la
théorie de la souveraineté, en face de la souveraineté ne pouvait pas
exister l'Homme, mais seulement la notion juridique de sujet de droit.
A partir du moment, au contraire, où comme vis-à-vis non pas de la
souveraineté, mais du gouvernement, de l'art de Gouverner, on a eu
la Population, je crois que l'on peut dire que l'homme a été à la
Population ce que le Sujet de droit avait été au Souverain...
" La peur prépare à tout accepter..."
Giorgio Agamben