Ferdinand de Saussure a écrit: ( Page 1 )" Bien loin que l'objet précède le point de vue,
on dirait que c'est le point de vue qui précède l'objet..."
" On oublie que si arbor est appelé signe, ce n'est qu'en
tant qu'il porte le concept "arbre", de telle sorte que
l'idée de la partie sensorielle implique celle du total..."
" Nous ne voyons pas le monde tel qu'il est,
nous le voyons tel que nous sommes..."
Emmanuel Kant
Nous sommes le jouet de représentations obscures...
Nous ne connaissons a priori des choses
que ce que nous y mettons nous-mêmes...
Penser un objet et connaître un objet, ce n'est donc pas une seule
et même chose. La connaissance, en effet, suppose deux éléments :
d'abord le concept, par lequel, en général, un objet est pensé et
ensuite l'intuition par laquelle il est donné...
Ainsi, dans une forêt, les arbres, justement parce que chacun essaie
de ravir à l’autre l’air et le soleil, se contraignent réciproquement Ã
chercher l’un et l’autre au-dessus d’eux, et par suite ils poussent
beaux et droits, tandis que ceux qui lancent à leur gré leurs branches
en liberté et à l’écart des autres poussent rabougris, tordus et courbés...
" L'esprit humain est toujours en marche, ou, si
l'on veut, en mouvement, et les langues avec lui..."
Montesquieu
Nous ne connaissons a priori des choses
que ce que nous y mettons nous-mêmes...
Penser un objet et connaître un objet, ce n'est donc pas une seule
et même chose. La connaissance, en effet, suppose deux éléments :
d'abord le concept, par lequel, en général, un objet est pensé et
ensuite l'intuition par laquelle il est donné...
Ainsi, dans une forêt, les arbres, justement parce que chacun essaie
de ravir à l’autre l’air et le soleil, se contraignent réciproquement Ã
chercher l’un et l’autre au-dessus d’eux, et par suite ils poussent
beaux et droits, tandis que ceux qui lancent à leur gré leurs branches
en liberté et à l’écart des autres poussent rabougris, tordus et courbés...
" L'esprit humain est toujours en marche, ou, si
l'on veut, en mouvement, et les langues avec lui..."
Montesquieu